BLONDIN Bernard
BLONDIN Bernard
CARDONA Pierre-Alain
CARDONA Pierre-Alain
Après des expériences dans le champ des institutions locales, j'oriente mon activité en appui aux dynamiques territoriales, avec une place importante donnée aux enjeux de solidarité et de luttes contre les inégalités sociales notamment au sein des quartiers populaires avec un fil rouge : créer les conditions d'un dialogue des savoirs transformateurs, de chacun, du collectif de travail et du territoire. Ce fil se décline dans des contextes et approches complémentaires.
Au sein de l'expérimentation d'une vingtaine de tables de quartiers à Marseille articulée avec une fédération des conseils citoyens, espace autonome auto-géré des conseils citoyens de Marseille.
Auprès de l'Agora de Noailles, assemblée de quartier née suite aux effondrements des immeubles de la rue d'Aubagne le 5 novembre 2018 qui poursuit une dynamique de coopération entre habitants et habitués du quartier, entre asso et collectif d'habitants organisés.
Avec le collectif de la Cabane des voisins du quartier d'Encagnane à Aix, pour capitaliser le processus de création du tiers-espace ouvert dans le quartier, le 20000 lieux et co-animé avec les Compagnons Bâtisseurs.
Enfin, au sein des lycées et collèges, en lien avec un labo de recherche en géographie (LPED-AMU), dans l'animation d'un espace permettant aux élèves en classe de géo de partir de leur usage et d'imaginer des aménagements urbains ou de questionner des enjeux qu'ils vivent ou subissent, en groupe et avec l'ambition de le restituer et de le diffuser largement pour inspirer, influer et peut être même contribuer à transformer des politiques publiques ou des réponses solidaires des acteurs du quartier. Là encore, le fil rouge du dialogue des savoirs entre leurs usages, leurs connaissance des quartiers et les savoirs plus techniques et académiques des professionnels comme des profs, reste présent. Aller voir le site du Graphite, des données "en communs" documentés sous la coordination d'Elisabteh Dorier, prof d'université en géographie et initiatrice de cette recherche-action depuis 2015 : https://graphite.lped.fr/
Comment imaginer, à chaque fois, de nouvelles façons de se rencontrer, se relier, partager, questionner le temps pour le faire comme l'espace mais aussi nos intérêts, comme nos disponibilités et "économies" du penser/ faire ensemble ?
CHABAUD Julie
CHABAUD Julie
Psychosociologue, j'ai coordonné pendant près de 20 ans la mission Agenda 21 de Gironde : projet territorial de développement durable, Agenda 2030, coresponsabilité pour le bien-être territorial, implications citoyennes, cousinades territoriales, territoire nourricier, Labo'Mobiles, responsabilité sociétale, résilience territoriale... et le laboratoire territorial d'innovation publique LaBase (Nouvelle Aquitaine).
En pause, j'anime le labo furtif et contribue à tout ce qui peut relier dans le soin des personnes, du vivant et de l'habitabilité de la planète.
DEVEZE Jean-Claude
DEVEZE Jean-Claude
"Ingénieur agronome, Jean-Claude Devèze est membre du Pacte civique, de Démocratie & Spiritualité, des Convivialistes et de l’Archipel des confluences.
Il a coordonné un ouvrage collectif du Pacte civique Penser, agir, vivre autrement en démocratie, puis a publié cinq essais :
- Citoyens, impliquons-nous (2015)
- Relever le défi démocratique face à un monde en mutation, coécrit avec Jean-Baptiste de Foucauld et Pierre Guilhaume (2017)
- Pratiquer l’éthique du débat (2018)
- Vers une civilisation-monde (2020)
- 12 enjeux pour un devenir commun (Chronique sociale, 2020)
ENGRAND Damien
GLEIZES Élisabeth
GLEIZES Élisabeth
HENRY Claude
HUMBERT Marc
HUMBERT Marc
Chacune de nos nations, nos sociétés, tiennent – à peu près- depuis 1945 environ, de par l’adhésion de leurs membres au projet de la croissance économique pour tous, en compétition avec les autres nations. Projet qui a été accepté par leurs membres qui en ont espéré un emploi et de bonnes conditions de vie et auquel un grand nombre ont consacré toute leur énergie.
Notre monde tient – à peu près – depuis 1945 environ, de par la décolonisation politique de peuples anciennement dominés et pauvres et à qui a était faite la promesse du développement économique. Mais la plupart en restent exclus.
Après m’être efforcé de contribuer par mes recherches, mes enseignements, mes publications, mes conférences, à ce que ce projet et cette promesse apportent plus de bien être à toutes et à tous, partout sur cette planète, j’ai changé de posture.
J’ai fini par me rendre compte qu’en me mobilisant dans cette direction, j’avais été, comme la quasi-totalité des êtres humains, assujetti à un aveuglement total par l’hégémonie culturelle dominante, productiviste ou croissantiste.
Certes, j’étais déjà convaincu que notre plein épanouissement en temps qu’être humain, collectivement en tant qu’humanité, est ailleurs. Mais je n’en avais pas saisi l’implication fondamentale. Pour permettre à la société de cheminer vers son épanouissement qui est ailleurs, il faut encastrer, subordonner les questions économiques au fonctionnement de la société.
Pour ne pas seulement rêver un autre monde, mais le rendre réellement possible il faut remplacer la dépendance au désir de croissance par un autre stimulant qui motive puissamment, qui soit largement partagé et que sa mise en œuvre soit capable de faire tenir ensemble des millions, des milliards d’individus pour qu’ils forment des sociétés, vivables, et que ces sociétés forment un monde vivable. Ecologiquement et socialement habitable.
A des échelons réduits, localement, et dans des interstices du fonctionnement économique dominant des sociétés, des dizaines de millions d’oasis, partiellement autonomes, permettent déjà une vie plus épanouissante que celle consacrée à plein temps à la croissance. Des millions d’individus, seuls mais aussi le plus souvent associés, résistent, et créent.
Comment faire pour changer d’échelle ?
Il faut renverser l’hégémonie culturelle dominante. Cela exige une approche politique et éthique des activités économiques (PEKEA) et même de l’ensemble des activités c’est-à-dire élaborer une théorie morale et une philosophie politique. C’est la direction dans laquelle s’inscrit le projet convivialiste.
Comment convaincre la masse de ceux qui ne sont pas encore dans la posture de Résister et Créer, de s’y mettre, pour combattre dans l’action pratique les conséquences de plus en plus dramatiques de l’hégémonie culturelle ?
Comment convaincre ceux qui sont déjà dans la posture de Résister et Créer qu’il faut aller au-delà de la multiplication poursuivie de la construction de charmantes oasis ? Que l’effort doit passer non seulement par la lutte contre les conséquences de l’hégémonie culturelle mais aussi par une victoire sur sa domination. Et par l’affirmation de et l’adhésion, à une autre civilisation, seule capable de réaliser une société épanouissante pour toutes et pour tous, un monde épanouissant pour toutes les sociétés ?
Voilà ce à quoi je m'emploie...
KOUTEYNIKOFF née Le Guillou Odile
MERLE Thierry
MERLE Thierry
Né en 1956, entré en politique à 57 ans grâce à Nouvelle Donne, habité par l'éthique depuis toujours, je ne me satisfais pas d'un monde seulement "habitable".
J'aimerais contribuer à une société joyeuse, au sens Spinoziste, donc avec des liens qui relient corps, émotions, spiritualités (au sens large d'inspirations / aspirations au-delà de nos egos avides) d'où émergeraient des valeurs, des idées. Et non l'inverse.
Au service de cette utopie, à côté de mes investissements associatifs et dans l'archipel des confluences, mon projet personnel s'incarnera progressivement (si le temps est venu) dans le Tiers Lien
SALOMON Thierry
SALOMON Thierry
Ingénieur énergéticien, co-fondateur, ancien président et vice-président de l'association négaWatt qui regroupe plusieurs centaines d'experts et praticiens, tous engagés pour un avenir énergétique fondé sur la sobriété, l’efficacité et un recours volontariste aux énergies renouvelables.
Il est l'un des promoteurs des "scénarios énergétiques négaWatt 2050 pour la France" et co-auteur du "Manifeste négaWatt" (Babel, Actes Sud, 2015), ouvrage de référence sur la transition énergétique.
Co-président de l'association #LesJoursHeureux et l'un des coordinateurs du livre "Et nous vivrons des jours heureux" (Actes Sud, 2017) où 100 auteurs présentent 120 actions pour un monde plus juste, plus solidaire et plus écologique.
Enfin également initiateur et animateur des rencontres éco-dialogues du Festival de Thau.
VIEL Jean-Michel
VIEL Jean-Michel
Donneur de souffle des compagnonnages "Éducation-Citoyenneté-Écologie", du tiers-lieu AIRS
VIVERET Patrick
ZAHARIA Raymond
ZAHARIA Raymond
Voir tinyurl.com/pitch-arzi
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